- De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812—1870)
- Cartes
- Le comte de Selkirk, fondateur de la colonie
- Une implantation ardue marquée par une guerre privée (1812—1821)
- Les Métis
- Les Premières Nations
- Administration de la colonie
- Maintien de l’ordre et défense de la colonie
- De fourrures et de blés : subsistance et économie
- Du canot au chemin de fer : les transports
- La vie à la Rivière-Rouge
- Missions et vie religieuse
- Éducation, santé et assistance
- Arts et culture
- Presse
- Vie intellectuelle et scientifique
- Winnipeg : émergence d’un noyau urbain
- Débats sur le statut de la colonie (1850—1870)
- Rébellion de la Rivière-Rouge et création du Manitoba (1869—1870)
- Lectures suggérées sur les Métis
Presse

Provenance : Lien
Walter Robert Bown, à titre de rédacteur en chef et propriétaire du Nor’Wester, premier journal publié à la Rivière-Rouge (1859), a défendu la position des partisans de l’annexion de la colonie au Canada :
La première fois que Bown fut mêlé à une controverse, ce fut au début de 1868, soit au moment où Schultz, incarcéré pour dettes, sortit de prison grâce à un coup de force organisé par sa femme, Agnes Campbell Farquharson. Rédacteur en chef du Nor’Wester en l’absence de Schultz, Bown écrivit que la majorité des habitants de la Rivière-Rouge approuvait cette intervention, défi lancé à la tyrannie de la Hudson’s Bay Company et, en particulier, à celle de son appareil judiciaire. Or, seule une poignée d’immigrants canadiens de fraîche date étaient de cet avis, comme en témoigna bientôt une pétition dans laquelle 804 résidents contestaient les assertions de Bown. Une délégation de pétitionnaires lui demanda d’insérer le texte dans le Nor’Wester, ce qu’il refusa sous prétexte qu’il manquait de papier. On le menaça alors de saisir l’imprimerie et de l’expulser de la colonie, sur quoi il accepta de tirer 50 exemplaires de la pétition. Apparemment, un malentendu survint au sujet du paiement. Bown accusa publiquement de vol les deux Métis qui avaient pris livraison des exemplaires. Poursuivi pour diffamation, il fut reconnu coupable et, faute d’avoir acquitté les dommages-intérêts, fixés à 14 £ 19 s 6 d, il purgea une courte peine d’emprisonnement.
“Les événements qui survinrent de mars à mai 1868 renforcèrent l’opinion de Bown sur le caractère inadéquat du régime de la Hudson’s Bay Company, sur son incapacité de maintenir l’ordre dans la colonie (les menaces contre lui avaient été proférées en présence du gouverneur d’Assiniboia et de Rupert’s Land, William
Pour en savoir davantage sur la presse à la Rivière-Rouge et les articles sur la colonie publiés entre 1812 et 1870, vous pouvez consulter les biographies qui suivent.