- Le gouvernement responsable
- La politique réformiste à l’époque coloniale
- L’idée de gouvernement responsable au Bas-Canada et au Haut-Canada avant 1839
- Lord Durham, son rapport et l’Union (1839—1842)
- Robert Baldwin et sir Louis-Hippolyte La Fontaine
- Ministère Baldwin-La Fontaine (1842—1843)
- Poursuite des débats au Canada-Uni (1843—1848)
- Ministère La Fontaine-Baldwin, premier gouvernement responsable du Canada-Uni (1848—1851)
- Obtention du gouvernement responsable ailleurs en Amérique du Nord britannique
Nouveau-Brunswick

Provenance : Lien
Avec ses opinions, Charles Simonds influença profondément la politique du Nouveau-Brunswick de la fin des années 1820 au début des années 1840. Il défendit avec acharnement les droits de l’Assemblée contre les prérogatives de l’exécutif et prôna l’utilisation des pouvoirs de la Chambre basse pour s’emparer de l’initiative politique :
La position peu orthodoxe de Simonds sur le plan constitutionnel était véritablement radicale. Il soutenait que la couronne et ses représentants ne possédaient pas de privilèges, qu’ils dépendaient de la chambre d’Assemblée et que la question centrale était celle de l’imposition arbitraire, décidée sans le consentement des gouvernés. Simonds, qui n’était pas avocat, rejeta avec mépris les objections à ses théories soulevées par Chandler, Crane et William Boyd
Au cours des deux années suivantes, comme les relations entre l’Assemblée et le lieutenant-gouverneur se détériorèrent complètement, on assista à des attaques sournoises et méchantes. Pour la première fois dans l’histoire de la province, l’animosité de l’Assemblée n’était plus dirigée uniquement contre les conseillers du lieutenant-gouverneur, mais contre le lieutenant-gouverneur lui-même.
Pour en apprendre davantage sur la politique réformiste au Nouveau-Brunswick, nous vous invitons à consulter les biographies qui suivent.